LES TECHNIQUES DE PECHE

La tirette
MONTAGE :


Dans l'ordre descendant sur le fil du moulinet :

- Plombée: celle-ci peut être une simple olivette percée. Cela peut être aussi un plomb sabot spécial tirette, un plomb palette, une balle nickelée, des cendrées en potence, une olivette oblongue , un plomb banane en potence. En fait il y a une multitude de possibilités de plombage selon que le pêcheur évoluera sur des fonds, sablonneux, vaseux, caillouteux ou autre, faisant ainsi appel à son imagination et une certaine logique. Si le fond est composé de gros galets optez pour une plombée longiligne ou un montage à plomb perdu ( plomb monté en dérivation sur fil cassant ou cendrées pincées sur celui-ci ). Si le fond est vaseux choisissez un plombage monté en bout d'une potence en dérivation . Si le fond est sablonneux privilégiez un plomb gratteur ou plomb palette qui créera un nuage déclencheur. Petite astuce si vous vous en tenez à des olivettes classiques ou oblongues: chemisez le trou avec une gaine plastiqque.

- Perle caoutchouc ou petit morceau de gaine.

- Emerillon baril ou à agrafe.

- Bas de ligne nylon 14 à 20/100e de 0m50 à 0m60 sur lequel sera monté un hameçon simple n° 10 à 4 selon l'esche proposée , ou un triple très fin de fer n° 10 à 6. En ce qui concerne l'hameçon simple ma préférence va à celui à palette qui confère plus de sobriété au montage. On peut également réaliser un montage en tandem composé de deux hameçons simples; le plus petit ( n° 10 ) en tête qui maintiendra le vif par le nez ( ou le ver ) et le second quelques cm plus bas de taille supérieure qui sera l'armement proprement dit et piqué minutieusement sur le dos ou le coté du vif ( ou dans le corps du ver ).
 
MANIEMENT :


Rien de plus simple, et c'est bien loin de la subtilité et l'application que demande le mort manié ou la verticale . Cela consiste à ramener le montage tout simplement par petites tirées ou saccades très irrégulières, parfois très lentes, à regret, en les espaçant d'arrêts plus ou moins prolongés . La touche également n'a pas cet éclair de rapidité que profère le mort manié, à tel point que la faute de concentration n'est pas pénalisée sur la fraction de seconde . Au contraire , lors de la touche parfois très molle ou le léger freinage ressenti, il convient de rendre la main en abaissant la canne de façon à favoriser l'engamage avant de ferrer amplement .
 
 
La peche au vif
La pêche au vif, est une pratique très régulière de la pêche du brochet. En fonction de son environnement et de la saison, le brochet, très opportuniste, guette sa proie. L'hivers, il cherchera une proie qui vaut le déplacement. Un Gardon de belle taille sera très appréciée. D'une façon générale, tout vif convient au brochet. Ceci étant l'emploi de cette technique de pêche et le lieu de pêche demandent de trouver LE vif le plus attractif.


Très souvent, la ligne flottante représente une bonne solution. Le fait de pouvoir utiliser un flotteur de forme et de couleur adaptées, de pouvoir régler la profondeur de pêche font pencher les pêcheurs vers cette solution.


Conçus pour coulisser, le montage flottant permet de "poser" le poisson à la profondeur voulue. Encore non loin de la surface à l'automne, le Brochet rejoindra le fond dés l'arrivée de l'hivers. Le pêcheur averti, saura faire évoluer sa hauteur de pêche tout au long de sa partie, car le Brochet à une aptitude certaine à passer de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres de fond, en fonction de son appétit. Si la règle générale est de placer le vif aux environs de 1m50 de profondeur, le pêcheur se doit de rester actif même sur une pêche postée.


Le mort manié



Elle consiste à donner l'illusion de la vie au poissonnet, afin de déclencher l'attaque du carnassier. La présentation, l'allure imitent au mieux un alevin blessé ou l'agonie qui se déplace par bonds hésitant Le lancer s'effectue souplement en balançant sous la canne, avec la meilleur précision possible et la plus grande discrétion, en direction du poste présumé, Pick-up ouvert, on garde ensuite du doigt un contrôle vigilant de la descente leurre, bannière tendue. Cette attention constante maintenue sur le fil permet de déceler la moindre touche pouvant se produire (cela arrive souvent lors de l'immersion, alors que le poissonnet virevolte en descendant, et qui se traduit par un léger déplacement latéral de la bannière. Lorsque cette dernière mollit, marque légère détente, la monture est parvenue à destination. Le pick-up est rabattu, et un coup sec du poignet décolle l'appât du fond sur une hauteur de 20 cm à 1 m. La canne est amenée ainsi à la verticale, puis accompagne à nouveau le leurre au cours du relâcher jusqu' fond, avec lequel il est indispensable conserver un contact permanent.


Il est très important, notamment lorsqu'on prospecte les grandes profondeurs, de donner suffisamment d'amplitude au mouvement. La faute classique du débutant est d'effectuer une courte tirée qui, 30 m plus bas, n'a aucune incidence et ne fait pas bouger le poisson! Le mouvement de traction décrit peut être accompagné de courtes saccades nerveuses imprimées sur 1 ou 2 m, ou au contraire de lentes tirées provoquant de molles ondulations. Quelques tremblotements du scion permettent d'animer le poisson sur place, et des déplacements latéraux, combinés aux tractions verticales, font varier la nage. Dans les lieux très encombrés, une dandine verticale à l'aplomb de la canne est très efficace !

Le mort au posé



Chaque hiver, quelques pêcheurs « discrets » réalisent de grosses pêches de sandres! Non pas à l’aide de la dernière technique à la mode, mais tout simplement grâce au poisson mort posé...

La pêche au mort posé s’avère la plus productive l’hiver quand la nourriture diminue de jour en jour. Mais elle présente de nombreux autres avantages. Elle rend possible de propulser les montages loin du bord car un poisson mort est moins fragile qu’un vif. Les poissons morts, toujours disponibles, sont beaucoup plus faciles à conserver que les vivants. Sur des postes encombrés, un vif aura toujours tendance à s’accrocher dans les obstacles tandis qu’un poisson mort restera à l’endroit ou il a été lancé.
Il est plus facile pour un sandre d’attraper une proie immobile sur le fond qu’un vif turbulent, surtout s’il s’agit d’un vieux solitaire qui fait preuve d’une grande méfiance. De plus, la plus grande partie de la nourriture des gros sandres est souvent composée de poissons morts.
Le poste type hivernal d’un gros sandre se caractérise souvent par un fond irrégulier, l’absence de courant, une grande profondeur, la tranquillité et la proximité de nourriture.
Un dernier conseil : sortez des sentiers battus. Evitez les postes où tous les autres pêcheurs s’agglutinent par habitude. En rivière, l’abri du courant est primordial, en sablière, partout ou le fond est différent, en lac, allez voir entre 15 et 18 mètres.

Les appâts

Les meilleurs résultats sont obtenus en eschant des poissons fraîchement tués. Contrairement à une idée reçue sur la petite taille des proies du sandre, un poisson mort de 15 à 20 cm est tout à fait adapté. Si vous avez le choix, une belle ablette est le poisson idéal. Sinon, un gardon, une petite brème feront l’affaire.
Vous pouvez en prévision de vos parties de pêche hivernales, congeler quelques dizaines de poissons, attrapés dans des conditions météorologiques plus favorables. Les poissons peuvent être entiers ou coupés en tronçons.
Vous pouvez également, avant de partir à la pêche, passer chez le poissonnier... pour y acheter quelques sardines, maquereaux ou tout autre poisson à chair grasse. Découpez les en morceaux d’une dizaine de centimètres de longueur pour escher vos montages. En plus de l’aspect visuel, le sandre peut être attiré par les effluves dégagés par l’appâts.

Les montages

La discrétion et la sensibilité des montages sont primordiales dans la recherche du sandre. Il faut également toujours rechercher une plombée minimale en fonction de la distance à atteindre, du type d’eau (présence ou non de courant) et des conditions météo du moment (force du vent).
Si le poste est très éloigné, le montage en plombée est plus facile à propulser à grande distance. Si vous pêchez proche du bord ou en barque, c’est le montage au flotteur coulissant, bannière détendue, qui vous informera le mieux de l’attaque discrète d’un gros sandre.
La tendance de ces dernières années est d’utiliser des montages pour ferrage immédiat. Plusieurs raisons ont contribué à cette évolution. Avec le montage à ferrage décalé, il est difficile d’estimer le laps de temps entre le constat de la touche et le ferrage. De plus, beaucoup de petits sandres que l’on a laissé bien mordre, sont rejetés à l’eau plus morts que vifs après une intervention chirurgicale.*


La peche au leurres



Dans un premier temps, procurer vous quelques cuillers tournantes ou ondulantes, des leurres souples, inutile de partir avec trop de leurres. D'une part, ils pèsent dans vôtre boîte, et d'autre part vous allez hésiter entre celui ci ou celui la.
Le leurre le plus populaire est la cuiller tournante , car elle est très facile à employer. Les cuillers ondulantes sont généralement plus lourdes, car elles sont destinées à la pêche en profondeur.
Les cuiller Rublex, Mepps, Suissex sont des valeurs sûres.
Les spinnerbaits , sont des leurres hybrides comportant une cuiller et un hameçon jig. Ces leurres venus des Etats-Unis sont de plus en plus populaires car ils prennent beaucoup de poissons, et aussi parce qu'ils passent bien dans les endroits encombrés par la végétation (plantes, branches, ...).
Pour la pêche des carnassiers en surface prévoir un assortiment de poppers , de poissons-nageurs flottants, de jerkbait et de stickbait , un leurre qui flotte verticalement.
D'autres leurres existent et sont plus ou moins utilisés comme le devon, le plug, ...
Les poissons-nageurs mesurent entre 9 et 15 cm (à la traîne on se sert de modèles plus grands encore). Il en existe de toutes tailles et de toutes couleurs, les plus connus sont les Rapalas , mais maintenant ils en arrivent de plus en plus d'Asie. Les leurres à couleurs holographiques sont très attirants.
Pour la pêche de la truite, de la perche et du black-bass les leurres seront plus petits, de 3 à 5cm.
On distingue les leurres flottants, pour la pêche en surface, les suspenders qui restent entre deux eaux, et les plongeants qui pêchent en profondeur.
Les leurres de surface s'emploie par beau temps, quand l'eau est claire.
Les "countdown" sont des leurres qui descendent à vitesse constante. Il suffit de compter dans sa tête le nombre de secondes (approximativement) pour avoir une idée de la profondeur atteinte.
Vous pouvez améliorer vos leurres en ajoutant des marques de peinture ou des plumes, ... Attention, les poissons ne perçoivent pas les couleurs comme nous. Donc, ne soyez pas étonné de voir des leurres vert pomme ou orange fluo. Les carnassiers sont attirés par ces leurres même si nous ne voyons pas à quelle proie ils ressemblent. La forme aussi peut parfois être étrange, mais sachez que les prédateurs attaquent les leurres parce qu'ils ont faim, ou par instinct de défense de leur territoire. Donc, n'importe quel objet susceptible d'irriter le poisson peut être un bon leurre.
En plus de la forme et de la couleur, certains leurres comportent des signaux visuels (oeil, marbrures, ...), sonores (bille, rattle), odorants ou gustatifs (phéromones, ...).
Les leurres peuvent être associés à une bombette pour une meilleur présentation. Voir pêche à la bombette .
Vous rangerez vos leurres, pinces, avançons, ... dans une petite boîte avec des casiers pour éviter que les leurres ne s'emmêlent les uns dans les autres, c'est pénible et dangereux.



Montage Drop Shot








Le drop shop est au départ utilisé pour pêcher, le black-bass le sandre et la perche. Dans ce cas on pique de petits leurres genre twist. Les plombs peuvent être remplacé par les plombs Arlesey. La différence avec la verticale est que cette pêche peut-être éffectuée du bord.
Le drop shot est une technique de pêche aux carnassiers permettant de prospecter le fond.
La lignes est lancée devant soit. Dès que le plomb atteint le fond, on donne des à coups dans le fil pour déplacer le leurre de haut en bas sans décoler le plomb du fond.
De temps en temps on déplace le plomb et on recommence à agiter le leurre.
Cette technique se pratique avec un leurre souple genre twist, ou un shad. Quand le fond est rocheux, on place en bout de ligne un plomb sphérique recouvert de caoutchouc appelé Bouncing Betty qui est plus discret qu'un plomb classique car il ne fait pas de bruit quand il se cogne sur les pierres.

L'hameçon à oeillet (4 à 2/0) est fixé directement sur la ligne à l'aide d'un noeud palomar .
Le corps de ligne est en Nylon de 24 à 30 centièmes.
Le plomb pèse de 5 à 15 grammes. Si on ne dispose pas d'un plomb Bouncing Betty, on peut mettre un plomb d'Arlesey.
Le leurre souple est placé de 25 cm à 1 mètre du plomb
Le lest peut s'accrocher dans le fond, ou dans une branche. Plusieurs solutions sont possible pour récupérer au moins le leurre : fil cassant, fil pincé ou fil de cuivre insérer dans le lest.
Il existe des systèmes avec plombs interchangeables montés sur une tige en laiton.